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Cinq ennemis insoupçonnés du climat

cuisine

Dans notre alimentation, la viande n’est de loin pas la seule à être nocive pour le climat. Certains aliments apparemment anodins ont, eux aussi, un mauvais bilan écologique.

1. Les fines herbes

Le basilic, l’aneth ou d’autres herbes viennent trop souvent de l’étranger, notamment d’Israël ou d’Afrique du Sud, et ont donc été transportées sur de longues distances en avion. Il est important de regarder l’emballage pour en connaître la provenance avant d’en acheter. Une alternative durable est de faire pousser ses propres fines herbes. On peut facilement installer une jardinière d’herbes aromatiques sur le rebord de la fenêtre.

2. Les graines de chia

Grâce à leur haute teneur en protéines, en acides gras oméga-3 et en fibres, les graines de chia sont excellentes pour la santé. Il faudrait toutefois éviter d’en consommer car elles sont cultivées à l’autre bout du monde, en Bolivie, au Chili, au Mexique, en Chine et en Australie. Il existe toutefois dans nos régions un super-aliment qui est trop souvent oublié: les graines de lin.

3. Le riz

Le riz provenant d’Asie compte parmi les aliments ennemis du climat les plus sous-estimés. Et pas seulement en raison de la longue distance sur laquelle il doit être transporté. Dans la boue des rizières couvertes d’eau prospèrent des bactéries qui produisent de grande quantité de méthane, gaz nuisant 25 fois plus au climat que le CO2. Pour éviter ou limiter la consommation de riz, on peut cuisiner des céréales locales comme l’orge ou l’épeautre de la même manière.

4. Le beurre

Pour un kilo de beurre, ce sont jusqu’à 24 kilos d’équivalent CO2 qui sont libérés dans l’atmosphère. A titre de comparaison, le rapport pour la viande de boeuf et de 1:13. Pour protéger l’environnement, on devrait remplacer le beurre par de la margarine et de l’huile d’olive ou de colza locale.

5. Les pommes

Il est évident pour tout un chacun que les mangues, les fruits de la passion et les ananas ne poussent pas sous nos latitudes. Mais méfions-nous aussi des pommes. Avant que la saison ne débute dans nos contrées, au mois d’août, on trouve dans les rayons des supermarchés des fruits au bilan écologique tout sauf neutre. Certains proviennent de Nouvelle-Zélande, d’autres ont passé plusieurs mois dans des entrepôts frigorifiques locaux.

 

Source : Projet #NOUSSOMMESLEFUTUR de SuisseEnergie

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